La SAAQ discrimine contre les Pastafariens
La SAAQ veux se placer comme guide spirituel des Québécois en déterminant quel religions sont valide ou non. Une de nos co-religionaire qui avait obtenue d’avoir sa photo prise avec un minimum de décorum Pastafarien se voit maintenant menacé de perdre son permis.
Obtenir le permis avait été intialement difficile comme elle nous le dit elle même:
Je suis fière de vous annoncer qu’à ma deuxième tentative (à la première il y a eu des « problèmes d’impression ») j’ai pu imiter mon héro Niko Alm. Je ne pouvais porter d’égouttoir puisque c’était un examen moto mais on voit mon linge à vaisselle comme couvre-chef (l’ictus du MSV est à l’arrière). On ne voit pas ma belle blouse à jabots mais on voit le coquillage que je porte au cou.
Tout s’est compliqué lors du processus de renouvellement des sa carte d’assurance maladie. Quelqu’un à la SAAQ a décidé de monter une inquisition contre la photo de son permis de conduire déjà en circulation.
Notre chere Pastafarienne a utilisée son temps pour a faire des vérifications dans la SAAQ la plus proche:
Je reviens de la SAAQ de Côte-St-Luc où j’ai vu défiler tout un assortiment de foulards et de kippas. La dame a été très gentille. Je lui ai demandé s’ils avaient des consignes concernant les religions. Elle m’a dit que non, que si je lui dis que ce que j’ai sur la tête fait partie de ma religion, qu’elle l’accepte.
Mon impression qu’il y a donc quelqu’un de zélé ou de possédé à la SAAQ de Henri-Bourassa se confirme.
Non seulement ce(tte) fonctionnaire veut enfreindre ma liberté vestimentaire et religieuse mais il/elle veut enfreindre mon libre choix de SAAQ en me sommant de me présenter à Henri-Bourassa. Cet abus de pouvoir digne d’un roman de Kafka doit être signalé et si possible dénoncé publiquement, d’autant plus que les files d’attentes sont très longues aux SAAQ sans les allonger inutilement pour des décisions théologiques ou plutôt théo-illogiques.
Elle a décidé de poursuivre et le cas est entre les mains de son avocat. Nous allons suivre son histoire de près.
